Lanzarote (Canaries)

Après la végétation luxuriante de Madère, Lanzarote offre un contraste saisissant. Nous avons passé une semaine sur cette île totalement volcanique aux paysages lunaires.

Arrivée par La Graciosa

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Mouillage de Playa de Francesa

Nous avons quitté Funchal, à Madère, pour tirer un grand bord de vent de travers de 34 heures à huit nœuds, vers Lanzarote, et sommes arrivés le 21 Octobre. Mouillage à Playa de Francesa à La Graciosa, très bel endroit, assez lunaire avec des petits volcans tout autour, et une eau cristalline.

Le petit village de Caleta del Sebo ne présente pas un intérêt extraordinaire, un port Pêche – petit commerce – plaisance, avec autour des petites maisons parallélépipédiques blanches, et quelques villages vacances… toutes les rues sont en sable.

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On a trouvé la Villa Natalia

La randonnée autour de la Montana Amarilla, juste devant Playa Francesa est beaucoup plus spectaculaire, d’abord, une petite grimpette en haut du volcan puis, sa descente dans des scories qui roulent sous les pieds et ensuite un grand tour dans les dunes pour faire le tour du Volcan par le Nord. Une bonne mise en condition.  au début de la visite des Canaries. 

Un peu de temps aussi pour rencontrer nos voisins de mouillage: Didier et Magaly sur Falbala, et Gaït sur Nimic II dont Nat suivait le blog depuis 2014; puis nous sommes repartis vers Arrecife.

Arrecife

La capitale de Lanzarote -est sans grand charme, mais nous sert de base pour visiter l’île depuis notre mouillage dans l’ancien port, plutôt au Sud de la Ville, où quelques équipes nationales de 470 s’entraînent aux empannages bascule entre les barques au mouillage. Pas maladroits!

C’est depuis Arrecife où nous avons loué une voiture que nous avons découvert Lanzarote, ses paysages et l’omniprésence de sa star: César Manrique!

César Manrique

Ce n’est pas par sa peinture que cet artiste nous aura marqué, mais par son activisme en faveur de la préservation de son île; et les bâtiments à vocation artistique (musée, maisons, restaurants, et fondation) qu’il y a réalisé. L’empreinte qu’il a laissé à Lanzarote est si forte que l’on ne peut pas les dissocier.

Castello San José

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Le Castello San José abrite le Musée International d’Art Contemporain. Lors de notre visite, la collection permanente avait laissé place à une exposition sur l’architecte espagnol Fernando de Higueras, et c’est donc le restaurant Que Muac en bas du musée qui nous a beaucoup plu, tant par son architecture et sa décoration – de Manrique – que pour ses plats délicieux. Meilleure table à ce jour.

 

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Fondation César Manrique

Fondation C. Manrique

Cette fondation a été installée par César Manrique lui-même, de son vivant et à sa gloire, dans sa maison assez incroyable. De nombreuses pièces sont installées dans des bulles dans la lave, des cavités naturelles, retravaillées et reliées entre elles par des tunnels paradoxalement organiques, dans cet univers de roche brutales. La partie hors sol reprend pour sa part une architecture locale traditionnelle que revendiquait très fortement Manrique pour Lanzarote. Les extérieurs sont superbes, le tout dans un jus Seventies particulièrement savoureux!

 

Lagomar de Nazaret

L’histoire de ce lieu, d’abord Villa d’un promoteur, puis acheté et aussitôt perdu au jeu par Omar Sharif (selon la légende et l’histoire officielle), avant d’être transformé par un couple d’architectes tombés sous le charme, est aussi sinueuse que son aménagement. Le début du projet fut dirigé par  César Manrique, puis – après une brouille de ce dernier avec son client – poursuivie par l’élève de Manrique: Jesus Sotto.

 

La montagne de feu:  Timanfaya

On trouve encore ici la patte de Manrique puisqu’il est intervenu sur l’aménagement de ce parc naturel, mais là, le paysage chaotique, lunaire, brutal, assez indescriptible nous montre la nature et le paysage de Lanzarote à son paroxysme.

Timanfaya est une zone de 140 km² couverte, de lave, de cratères, de cendres, de scories, noir et sans aucune vie visible, résultant des éruptions en 1730 à 1736. Tout n’est que roche torturées et chaos. Très impressionnant.

La vallée de La Géria

Sur cette terre qui nous semble totalement stérile, « grâce au lent et patient travail de l’homme, la vallée de la Géria est devenue une région agricole ». On y a planté des vignes, chaque pied étant enfoncé dans un trou et protégé du vent par un mur semi circulaire. Le sol est recouvert d’une mince couche de gravier volcanique noir qui capte l’humidité de l’air.

Villa Teguise et Haria

Si Arrecife est plutôt moche, Villa Teguise (ancienne capitale de l’île) et Haria, au  Nord de l’Île sont deux bourgs assez mignons et animés, qui nous semblent mieux représenter Lanzarote. Eglises, monastères et quelques bâtiments officiels autour de places un peu ombragées… plutôt charmant.

Monte Corona à Ye

Nouvelle randonnée partant de la petite église de Ye, traversant les vignes, avant d’escalader un volcan. La vue à 180° est très belle. Très représentatif, à nouveau des paysages de Lanzarote.

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Nous quitterons Arrecife demain matin, à bientôt.

 

 

3 réflexions sur “Lanzarote (Canaries)

  1. Merci à nouveau pour ce partage. Très intéressant de voir toute cette diversité et à quel point l’homme s’adapte et façonne son environnement.
    Bon vent à vous 2, Robert

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