Après notre déambulation dans les rues de Funchal, et avant de lever les voiles nous avons profité de quelques jours pour découvrir un peu du reste de l’île.

Le mois d’octobre n’est surement pas le meilleur mois pour venir ici, il y a une telle profusion de plantes que l’on se dit que l’on rate un peu quelque chose à ne pas venir au printemps pour leur floraison, mais bon le printemps dernier nous n’étions pas tout à fait prêts.
Il y a de magnifiques jardins ici, de magnifiques restanques, cultivées ou abandonnées, de magnifiques forets de résineux mais aussi de lauriers ou d’eucalyptus, de magnifiques maquis de bruyères millénaires.

Les routes sont vertigineuses, avec des grimpettes ou même en seconde c’est difficile et des descentes debout sur les freins, des surplombs, des ravins à pic et de superbes vues sur l’océan qui font qu’a la fin on s’en lasse…

Nous nous sommes baladés le long de Levadas. Un système d’irrigation et de récupération des eaux de condensation sur les arbres en altitude qui a été construit à partir de la découverte de l’île au début du XV ème siècle, plus de 2400 km de canaux dans les montagnes parfois à flanc de roche pour une petite île comme Madère, cela lui garantie l’eau fraîche et pure presque pour l’éternité. Tous ces canaux construits par ceux qui a l’époque faisaient la fortune de nos ancêtres, les esclaves venus de l’Afrique toute proche de cette colonie portugaise.

Nous sommes bien sur allés visiter un négociant de ce vin de Madère, et avons découvert quelques spécialités culinaires comme leurs espetadas (brochettes de bœuf sur tiges de lauriers), le spada nero, et bien sur leur bolo de mel.

Ensuite, nous avons repris la mer Dimanche à 6 heure pour rejoindre Lanzarote à 270 milles au vent de travers…