L’escale à Madère n’était pas prévue, mais Jean-Luc et Dany nous l’avaient chaudement recommandée. Et c’est vrai, que dès que l’on a mis pied à terre à Funchal, on est tombés sous le charme.

On débarque en Octobre dans un climat sub-tropical, ce qui est plutôt agréable; on découvre le quartier historique à l’architecture modeste mais très soignée, un mélange de pierre de lave entre brun-rouge et anthracite, et d’enduits très blancs. Les trottoirs pavées de petits cubes de marbres noirs et blancs formant des motifs géométriques, et des arabesques rappellent que l’on est au Portugal.

Tout est en pentes, raides, ce qui dégage un peu partout des vues sur la mer et des perspectives sur la ville. Et hors de la période touristique, l’ambiance est tranquille.

De jolies églises, les visites du couvent Santa Clara, des musées Quintas de Cruzes, Frederico de Freitas et Photographia Vincentes, donnent une idée assez précise de l’histoire récente de l’île. Les objets sacrés constituent l’essentiel des collections, c’est un peu lassant, mais il est aussi amusant de voir une forte influence anglaise dans les arts décoratifs choisis par l’élite Madéroise aux XIX et XX ème siècles.

Bon, c’est vrai, Dieu a changé à Madère, mais nous ne sommes pas allés au Museu CR7…

Et puis il y a la végétation assez luxuriante, même si visite du jardin botanique est un peu frustrante en Octobre.

Étonnant aussi de voir la réplique de La Santa Maria sortir tous les jours, chargée de touristes qui vont faire un petit tour en mer. Et difficile d’imaginer que ce truc pas très équilibré a traversé l’atlantique jusqu’aux Bahamas avec 40 membres d’équipages à bord. Je me demande encore comment ça tient debout.

Demain, on commence à explorer le reste de l’île…