1000 Milles, nous avons parcouru 1000 milles depuis notre départ de la Rochelle !
Voilà, nous sommes partis.
Les derniers jours à la Rochelle, fébriles, occupés à essayer de terminer tout ce qu’il nous semblait nécessaire, nous nous sommes laissés envahir par toutes ces préoccupations autour de notre départ et de ses aléas…
Et puis Hubert et Pierre (notre routeur) l’ont dit, là il faut partir, il y a une bonne fenêtre météo, c’est le moment, Lorenzo se dirige plutôt au nord et même si sa queue laissera de grosses vagues dans le golfe de Gascogne, il n’y aura pas trop de vent et cela devrait bien se passer.
Donc nous sommes partis le mercredi 2 Octobre 2019 à midi pour notre grande aventure.
Très vite en fait il n’y a plus eu de vent….
Et très vite alors le moteur est venu soutenir ce départ…
Au bout de 48 heures environ nous sommes arrivés en Galice, las du bruit du Volvo, on a jeté l’ancre et on a dormi dans une petite Ria Alta à l’ouest de Gijon. Ribadeo. On n’est pas restés, on n’est pas allés à terre, on a dormi.
Et on est repartis toujours sans jamais vraiment savoir jusqu’où.
Ce fut Muros une petite bourgade de Galice entre la Corogne et Vigo, mignonne, tranquille, de jolies pierres, jolies églises, de drôles de greniers à grains sur pilotis de pierre assez surprenants.
C’est Joli Muros, assez désuet, assez loin de tout à cette période de l’année, avec ses habitants qui sortent tous à 17 heures se promener.
Et on est repartis. Et là, là, c’était le grand départ.
On ne savait pas vraiment jusqu’où on irait, les alizés portugais étaient vraiment forts à la cote, il fallait plutôt s’en éloigner et donc adieu notre escale imaginée à Cascais, on allait aller directement au sud, aux Canaries..
Et puis non, tiens, il fallait s’en douter, rien n’est jamais comme prévu, le vent à priori nous emmènerai plus vers Madère, alors va pour Madère !
Et ce fut la le moment ou on s’est vus vraiment partir, 5 jours de mer, le rythme des quarts à prendre, le vent comme seul moteur, qui nous pousse, Hubert qui fait avancer le bateau, règle ses voiles, tire des bords, planifie la route, télécharge les fichiers météo, optimise…
Il a même trouvé un moyen de faire la course avec un canard….virtuel !
Le long du Portugal il y a beaucoup de bateaux divers et variés, des cargos, des pétroliers, des bateaux de passagers, des pécheurs, et puis les ministes qui ont pris la mer le samedi après nous, mais qui nous ont rattrapé !
La flotte des ministes nous a beaucoup occupé, ils étaient 87 voiliers de 6m50 à partir de La Rochelle et nous en avons croisé une petite vingtaine.
Toute cette agitation sur l’eau nous a aidé à veiller pendant nos premiers quarts et même si le rythme n’est pas facile à prendre cela passe vite.
En effet pas facile de dormir sur commande toutes les trois heures, pas facile de rester éveillé les trois heures suivantes en pleine nuit, il fait encore froid la nuit, on est crevés, le bateau bouge dans tous les sens, il y a a pas mal de mer, une houle courte et inconfortable, il est difficile de faire la cuisine, de se laver, de tenir debout…
Et puis progressivement le rythme se prend, la mer s’apaise, le vent mollit on est moins fatigués lors des quarts de nuit, on a retrouvé l’envie de lire et on dévore comme cela faisait longtemps que l’on n’avait pas lu comme cela.
En mer il y a une chose particulière, très particulière, c’est qu’il n’y a plus de réseau, plus du tout. Il y a bien l’iridium, mais c’est assez laborieux, un sms ou un mail même tout petit, ce n’est pas très facile à envoyer, cela prend beaucoup de temps, il faut que la petite lumière verte de l’iridium soit allumée, le plus souvent c’est la rouge, il faut refaire plusieurs fois la même manip et puis parfois miracle ça marche. En fait l’iridium pour moi aujourd’hui c’est essentiellement utilitaire, c’est le lien avec Pierre notre routeur, c’est les fichiers météo, auxquels j’essaye de m’intéresser et puis quand même c’est ce qui m’a permis d’apprendre qu’Eliot a eu son diplôme !
Sinon il n’y a plus aucun contact avec la terre, ni visuel ni virtuel.
Plus d’info, plus de réseaux sociaux, plus de téléphone, plus de nouvelles des enfants, des parents, des copains, et cela voyez vous cela fait quand même un sacré vide !
Bon voila mes premières impressions, j’en ai d’autre que je garde encore pour l’instant et d’autres viendront encore, il y a du temps pour cela, à laisser divaguer ses pensées, Beaucoup de temps…
Nat
Vous êtes trop mignons! On se pose la question de l’accord des participe passés « on est partis » ou « on est parti » autour du dej avec Louis à vous lire. Soit on a raté un cours de grammaire, soit vous étiez fatigués de toute cette traversée!
Milles bises, une par mille parcouru ❤️
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On se trompe sûrement
Mais sachant que le on (pronom singulier) est déterminé dans le texte comme représentant deux personnes nous aurions, semble t il, dû l’accorder au pluriel pour le participe passé mais pas pour le verbe.
On va corriger.
Bisous
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Bravo, Merci pour vet article, ça plaisir de vous lire, attention aux fautes d’orthographe !!!!! Bises!!!!!
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Super ces commentaires et la vidéo du bateau, on a l’impression de vivre aussi l’aventure… j’ai vu qu’Hubert avait adopté la coupe commando … sûrement pour gagner en aérodynamisme
Bises, Robert
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Non Robert, ce n’est pas pour l’aérodynamique, mais pour exprimer mon souhait à la coiffeuse espagnole, j’ai dit « tres centimetros! » et elle a du comprendre « milimetros »
Elle a alors attaqué d’un grand coup de tondeuse talon 3…
ça repoussera!
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Ça y est, première étape de votre grande aventure : Check !
Continuez à nous donner des nouvelles ainsi, ça nous fait voyager avec vous !
Plein de bisous ❤
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Ça y est, première étape de votre grande aventure : Check !
Continuez à nous donner des nouvelles ainsi, ça nous fait voyager avec vous !
Plein de bisous ❤
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Quel plaisir de lire ces premières impressions qui nous permettent de passer un moment avec vous… Dans l’attente des prochaines grosses bises à vous deux!
PS: Hubert ta nouvelle coupe te va très bien!
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Félicitations à Eliot pour son diplôme ! La vidéo du bateau, avec le bruit des vagues et du vent est impressionnante ! On pense à vous gros bisous
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Merci !
La photo des visages à Madère est un sous bassement d’une école. C’est une œuvre d’une artiste maderienne dont j’ai oublié le nom qui a moulé plus de 250 visages différents de personnes qui soit vivaient sur l’île soit y étaient en vacances, tous intéressés par son projet.
Le résultat est effectivement très saisissant.
Nous partons aujourd’hui vers le ça p vert et préparons notre article sur Tenerife qui viendra bientôt !
Bises à vous deux
Nathalie
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